Lorsque Niort s'inspire de Compiègne
- La Rédaction
- 16 avr. 2024
- 2 min de lecture
Monsieur le Maire et Président de la Communauté d'Agglomération,
Durant le weekend de Pâques, toute notre petite bande de galopins motorisés avait décidé d’aller visiter Compiègne, la cité des bus gratuits, du musée de la voiture, et bien entendu des couples célèbres que sont ceux de Napoléon Ier et Marie-Louise, Napoléon III et Eugénie.
Nous retenons surtout ce dernier, qui s’était si bien entendu avec le Baron Haussmann pour nous ouvrir des boulevards impériaux où nos sémillantes automobiles peuvent encore faire rêver les parisiens.
Compiègne, cette cité bourgeoise entourée de forêts, traversée par l’Oise, a su habilement préserver ses grands itinéraires de transit motorisé en plein centre. Ici on peut laisser ses chaussures de marche, vêtements de pluie et autres capuches au placard, et conduire en chaussons dans l’atmosphère conditionnée et douillette d’un véhicule de 2t à sec, protégé de toute agression. Lors des épisodes où le trafic est le plus actif, il nous est possible d’admirer au ralenti l’hôtel de ville et ses picantins, siège de l’office du tourisme et du premier élu de la ville.
Les élèves ingénieurs de l'UTC ne sont pas les derniers à user d’une automobile, pour relier le centre de recherche, situé en périphérie, avec le bâtiment des amphithéâtres proche du centre. Comprenez que cette population adore la mécanique, certains passent leurs loisirs à réparer des antiquités à 4 roues c’est dire.
Les vélos ont naturellement été renvoyés dans la forêt pour écouter bramer les cerfs, tandis que nos klaxons animent la ville. Les piétons, qui n’ont pas les moyens de rouler en voiture, sont judicieusement entassés dans les bus et n’encombrent pas les passages protégés, nous pouvons rouler sans crainte. L’ordre règne. Le bus, gratuit, est un excellent moyen d'aspirer les bulletins électoraux dans l'urne. Il roule pour vous.
Heureusement les rues piétonnes sont réduites à quelques centaines de mètres de voies moyenâgeuses que de toute façon la largeur de nos véhicules ne permet plus de parcourir. Il faut se faire une raison.
Vous avez bien fait de vous inspirer de cette politique impériale, car elle a fait ses preuves. M. Philippe MARINI, est maire depuis 37 ans, la réussite est indéniable.
Vous pourriez continuer à suivre ce modèle. Par exemple avec un musée Gaston Barré, notre illustre constructeur Niortais, à l’image du musée de Compiègne qui a mis des moteurs au cœur du château impérial. On y voit la première voiture électrique qui avait dépassé 100km/h, quelle extraordinaire symbole de modernité !
Compiègne est aussi le lieu de départ de la course à vélo Paris-Roubaix. Rendez-vous compte, en consacrant un jour dans l’année à cet événement, c’est toute la ville qui verdit et célèbre le vélo pour pouvoir mieux l’oublier le restant de l’année, ça c’est un bon calcul !
A votre tour vous saurez inspirer les jeunes maires qui trouveront dans votre politique les bonnes recettes pour plaire aux administrés : surtout pas de changements rapides ni de mesures coercitives. L’écologie et l’environnement attendront bien. Laissons rouler le progrès mécanisé devant les écoles, dans les petites rues du centre ville, sur les places, le long des berges de la Sèvre, c’est ainsi que se construit l’avenir, le vôtre et le nôtre.
Vive l’Empereur, vive le sport à la télé, vive la voiture éternelle.
Bonjour, ça c'est sur...les villes qui sont en avance sur leurs temps ...en 2100 où tout sera motorisé avec un tout petit problème , ça ne sera pas les humains qui conduiront , mais les robots et l'IA qui auront mangé les etres vivants...on sera des pantins avec des bouts de ficelles et ont mangera des pilules et des sachets hydratés ,on dormira debout...on sera commandé par des ordis de poches et de tout façon comme on aura des puces comme les animaux pour nous reconnaitre, on voyagera plus du tout , il n'y aura plus d'argent, il y a plus de retraite comme de gouvernement...l'an 2000 est la dernière vie de l'etre humain , comme sur les autres planète…